« Attendu que cela, (les Comédies & Tragédies) tend à la perte des bonnes mœurs, … & entraine avec soi, beaucoup de mauvaises suites… défenses à tous, & à chacun, tels qu’ils soient, jeunes ou vieux, de jouer, ou laisser jouer dans leur maison, soit Tragédie ou Comédie, ou même d’y paroitre, sous peine de deux cens florins &c. » Faisons ici le sacrifice des journaux de Verdun, depuis 1756, jusqu’à 1775, Du journal Chrétien, depuis la même année jusqu’à 1774. […] Tout y est si tendre, & si touchant, que le cœur est affecté dès les prémieres scénes. » Qui parle ainsi ? […] C. déclara, que les secrets de son Royaume sont cachés : ce sont des gens invulnérables, qui peuvent passer des jours entiers, à entendre des chants & des vers passionnés & tendres, sans en être émus : & des gens d’une si éminente vertu, ajoute-t il, n’écoutent pas ce que dit St. […] Illicites & criminels, parce qu’ils sont féconds en mauvais exemples ; parce qu’ils sont la cause de la corruption des mœurs parmi la jeunesse ; parce qu’on y renforce les maximes les plus pernicieuses, & que les enfans, dans un age encore tendre, y commencent à se familiariser avec le vice.