Si les pieces imprimées ne devenoient pas, au bout d’un certain temps, une propriété nationale, elles devroient appartenir aux héritiers des auteurs, et non pas aux comédiens20 Eh bien, si la nation est propriétaire, ses pieces ne doivent être jouées que sur le théâtre de la nation. […] Un homme de lettres, amateur du talent des comédiens ; mais ennemi des privileges, a fait au sujet des Trois Noces les vers suivans : Par ordre de la liberté, Que le temps rendra plus polie, Chez vous Melpomene et Thalie Diront enfin la vérité : Par nos suffrages enhardie Votre ardeur les secondera, Mais si vous chantez l’opéra, Ne chantez pas la tragédie.