il parle expressément des représentations qui étaient en vogue « de son temps », cent cinquante ans environ après saint Thomas : « repraesentationes quae fiunt hodie » : pour indiquer qu’elles étaient nouvelles et introduites depuis peuaa, et il déclare qu’elles sont défendues en certains cas et en certaines circonstances qu’il remarque ; dont l’une est, « si on y représente des choses malhonnêtes : turpia ». Nous pouvons tenir pour malhonnête tout ce qui flatte la concupiscence de la chair ; et si Saint Antonin n’a pas prévu le cas de nos comédies ni les sentiments de l’amour profane dont on fait le fond de ces spectacles, c’est qu’en ce temps on songeait à de toutab autres représentations, comme il paraît par les pièces qui nous en restent. […] « à chanter ou les louanges de Dieu ou les histoires des Paladins ou d’autres choses honnêtes en temps et lieu convenable. » Un si saint homme n’appellerait jamais honnêtes les chants passionnés, puisque même sa délicatesse va si loin qu’il ne permet pas d’entendre « le chant des femmes » Ibid. […] Que si on ajoute à ces sentiments de Saint Antonin, les conditions qu’il exige dans les réjouissances qui sont d’être « excluses du temps de la pénitence et du carême, de ne faire pas négliger l’office divin » Ibid. et 2.