Parmi ces empêchemens, il en est de droit divin comme le premier degré de parenté ; il en est de droit naturel, comme l’erreur, la violence ; de l’objet & de la nature du mariage, comme l’impuissance ; de droit ecclésiastique, comme le crime, la difference de religion ; de pure discipline, comme le temps prohibé de l’Avent & du Carême, (que ce Prince a abrégé de son autorité), la publication des bans ; il en est qui sont secrets, tels que l’adultere avec la promesse du mariage, l’homicide pour se remarier ; qu’on n’ira certainement pas confesser au Secretaire d’Etat du Roi de Prusse, au risque de se faire pendre, &c. […] C’est approuver la violence, c’est y inviter que de donner si peu de temps, comme s’il étoit fort difficile de continuer pendant huit jours les mauvais traitemens pour empêcher de s’adresser à la Justice. Les Canons du Concile de Trente sont plus équitables ; ils accordent cinq ans pour réclamer à ceux qu’on a forcé de se faire Religieux, & ce temps même ne commence à courir que dès que la cessation de la violence aura fini.