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67. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

La première chose où l’auteur de ces Observations fait connaître sa passion est que par une affectation qui marque que sa bile est un peu trop échauffée, il ne traite Molière que de farceur, et, ne lui donnant du talent que pour la farce, il lui ôte en même temps les rencontres de Gaultier-Garguille, les impromptus de Turlupin, la bravoure du Capitan, la naïveté de Jodelet, la panse de Gros-Guillaume et la science du Docteurb. Mais il ne considère pas que sa passion l’aveugle et qu’il a tort de lui donner du talent pour la farce et de ne vouloir pas qu’il ait rien du farceur.

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