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34. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

A treize ans, le sort des jeunes Actrices sera décidé, puisqu’elles auront alors accompli les trois années d’Exercices propres à déveloper le talent : mais on attendra que les Garsons aient accompli seize ans, tant pour la voix que pour l’actricisme. […] Mais ceux qui ne feraient pas non plus soufferts en Province par leur peu de talent, ou leur négligence, seront renvoyés à Paris, & relégués parmi les Baladins. […] Béjart, autrement mademoiselle Molière : on dit qu’elle jouait supérieurement le Comique noble, talent le plus précieux sans doute, & le plus rare. […] Un Acteur dont l’état est de plaire, & qui n’est rien s’il ne plait, doit réunir la convenance dans la taille, l’agrément de l’organe, la noblesse de la figure, à l’intelligence, aux entrailles : Si les dons naturels n’étayent en vous le talent, & ne lui donnent le lustre de l’amabilité, quittez un état où l’on paie de sa personne, & prenez un de ceux où la Société n’a droit de nous reprocher que nos vices. […] DUGAZON, 1768 : Soubrette intelligente ; mais dont on ne peut que soupçonner le talent.

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