La corruption des mœurs en était une partie ; présenter le tableau de leurs désordres, c’était chanter leurs louanges ; les imiter, c’était les honorer : « Quod Divos decuit, cur mihi turpe putem ? […] Ces jeux superstitieux et ridicules devinrent des fêtes brillantes ; les croquis furent des tableaux magnifiques, et les tombereaux des théâtres superbes. […] Car enfin le théâtre ressuscite et perpétue le système depuis longtemps aboli du paganisme ; on y représente les mêmes événements, les mêmes Divinités y règnent, on leur adresse les mêmes vœux, on leur offre le même culte, on leur tient le même langage ; mêmes idées, mêmes sentiments, mêmes tableaux, mêmes cérémonies, tant de pièces, de Proserpine, Amphytrion, Iphigénie, Isis, Bacchus, Atys, Cybèle, etc.