En troisième lieu, l’on peut regarder la représentation d’une Comédie comme celle d’un tableau ; plus il est animé, plus on le regarde avec plaisir ; on admire l’art du peintre, sans se laisser toucher des choses qu’il représente. […] L’on voit par tout ce raisonnement, qu’on ne doit point comparer, comme on a fait dans l’exposé, la Comédie dont le sujet serait malhonnête, ou bien dans laquelle on représenterait quelque passion violente, avec un tableau qui représenterait l’une de ces choses. Il est évident que cela n’a pas besoin de preuves, que la représentation de la Comédie est bien plus vive, et fait beaucoup plus d’impression que celle d’un tableau ; et quand elle est jointe avec toutes les circonstances qui l’accompagnent, elle est bien plus dangereuse que ne serait une peinture.