Et parce que l’enuie d’ouïr, de savoir et d’apprendre est naturelle en nous, et que notre âme est comme un livre blanc où nous pouvons graver ce qui la doit remplir, ou une terre capable de recevoir l’ivraie et le bon blé ; elle nous choisit des propos pour faire germer des fruits et des fleurs qui puissent apporter une moisson digne de sa culture et de notre devoir ; pour ne faire de notre esprit un tableau d’horreur et de honte, et un champ de broussailles et d’épines, au lieu d’amaranthe, d’œillets, et de lys.