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531. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Et après avoir donné pour sujet du prix l’Eloge de Moliere à Paris, de Baile à Toulouse, de Lafontaine à Marseille, on auroit tout de faire un procès à l’Académie de Florence d’avoir adopté l’Arétin. […] Celui-ci a plus fait, il a composé sur le même sujet un long poëme où il a fondu ceux d’Ovide, & y a ajouté son propre libertinage, avec moins de grossiereté que le poëte latin : car la langue françoise plus chaste ne s’accommoderoit pas de la naïveté & de l’énergie de la langue latine.

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