Et après avoir donné pour sujet du prix l’Eloge de Moliere à Paris, de Baile à Toulouse, de Lafontaine à Marseille, on auroit tout de faire un procès à l’Académie de Florence d’avoir adopté l’Arétin. […] Celui-ci a plus fait, il a composé sur le même sujet un long poëme où il a fondu ceux d’Ovide, & y a ajouté son propre libertinage, avec moins de grossiereté que le poëte latin : car la langue françoise plus chaste ne s’accommoderoit pas de la naïveté & de l’énergie de la langue latine.