Aristote ne recommande donc aux Poëtes Tragiques, les Sujets terribles, que pour les faire approcher plus près du but de la Tragédie. […] Pourquoi donc les premiers Auteurs de nos Spectacles prirent-ils pour leur Sujet ordinaire, la Passion de Notre Seigneur ? […] Minturnus soutient qu’aucun Sujet n’est plus touchant ni plus lamentable. […] Cette Réflexion suffit pour prouver qu’un tel Sujet n’a pu être mis sur le Théâtre, que dans les tems d’ignorance. […] Qu’ils soient toujours attentifs à ne nous faire pleurer que sur des Sujets dignes de larmes.