/ 561
158. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Et parce que c’étaient les Confrères qui en ce temps-là jouaient eux-mêmes, il leur fut encore permis par des Lettres Patentes de 1402. d’aller et de venir par la Ville, habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient représenter. […]  » Cette raison générale est donc que les Comédies par les sujets qu’elles représentent, ou par les circonstances qui les accompagnent, excitent et enflamment les passions. […] En effet, si l’on considère les sujets ordinaires des Comédies, et les circonstances qui les accompagnent, elles méritent d’être condamnées par l’une ou par l’autre de ces raisons. Premièrement, les choses que l’on représente dans la Comédie sont pour l’ordinaire des intrigues d’amour et des sujets de quelque violente passion, comme d’amour, de vengeance, d’ambition, de jalousie, etc. […] L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnête dans ce qui fait la matière de la Comédie, par des discours profanes pleins de dogmes et de maximes païennes ; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente, on profane au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle.

/ 561