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66. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Elle ignore donc qu’il n’est jamais permis de faire le mal par complaisance pour des amis, que le devoir de la charité exige de ne pas faciliter aux autres les occasions de péché, et qu’il suffit de se joindre à ceux qui font le mal pour mériter la même punition, quoique le mal se fût fait sans eux. […] Ce que nous venons de dire en réfutation des objections qu’on fait en faveur du théâtre, devrait suffire pour éloigner à tout jamais des spectacles toute personne honnête, qui respecte encore la foi et les mœurs ; mais dans une question que la passion cherche à obscurcir de toutes les manières, on ne dira jamais assez. […] Ce que nous en avons dit, surtout dans ces dernières pages, suffira, nous l’espérons, pour en convaincre les personnes de bonne foi, attachées encore à la Religion de leurs pères. […] Cependant, si tout ce que nous en avons dit ne suffit pas encore pour vous affermir à tout jamais dans la résolution ferme de ne pas le fréquenter, voici une dernière réflexion à laquelle votre cœur ne résistera pas.

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