Mais ils disent, que la pudeur suffit pour nous apprendre nostre devoir, si l’Ecriture ne s’en explique pas assez clairement : qu’elle se tait quelquefois à dessein sur des matiéres dont on ne parle point sans rougir, que l’on cache même avec soin, afin qu’elles soient toujours ignorées, & que dans ces rencontres son silence nous en dit bien plus que ne nous en diroient ses loix, verecundiam passa, plus interdixit, quia tacuit. […] J’ai déja montré, qu’il ne l’est pas ; & j’ajoûte, que ceux qui le prennent n’ont aucun droit de se divertir ; car dans les principes de la Religion, le divertissement n’est permis, qu’à ceux qui ont le corps ou l’esprit lassé par un long & penible travail, & la pluspart des personnes dont nous parlons, sont dans une oisiveté perpetuelle, qui seule suffit pour les damner, selon la Doctrine des Peres après l’Evangile, sola otiositas sufficit ad damnationem.