Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte et l’Evangile ne défendent point les spectacles. […] Quels sentiments auraient eus des fidèles, les païens eux-mêmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sans cesse à la perfection, ces fidèles eussent eu besoin d’un commandement particulier pour n’aller pas aux spectacles ? […] » Comment ose-t-on avancer que l’Evangile ne défend point les spectacles, tandis que tout l’Evangile en est une condamnation manifeste ? […] Il est aisé de concevoir que tout ce que saint Paul propose ici à un chrétien ne peut en aucune manière s’allier avec la fréquentation des spectacles, et que les principes qu’il pose ne doivent qu’inspirer du dégoût et du mépris pour des divertissements si contraires à l’esprit évangélique qui est un esprit de pénitence, de mortification et d’abnégation de soi-même.