.… ta sublime vertu se rend petite avec moi ; elle s’enveloppe & se cache sous la livrée de ma misère ; ce n’est qu’avec ton estimable compagne qu’elle brille de cette vive & pure lumière, dont mes faibles yeux ne pourraient soutenir l’éclat. […] C’est à vous, Madame, que je m’adresse, pour instruire madame D’Alzan de mes dispositions, & pour être dédommagée du cœur que je perds, & dont, autant que personne, j’ai connu le prix : daignez quelquefois permettre que je vous voye en secret ; j’ai besoin de l’exemple d’une vertu telle que la vôtre pour me soutenir dans la route où je veux marcher le reste de ma vie ; d’un œil sévère, toujours ouvert sur moi, qui me fasse trembler à la seule pensée de m’égarer.