Il doit soutenir sa dignite, par sa foi et sa bonne vie. » (Concile de Carthage, IVme canon année 398.) […] En conséquence, les fidèles qui se trouvent frappés par le mandement de M. l’archevêque de Rouen, sont bien en droit de lui rappeler les obligations qui lui sont imposées à lui-même, par les propres lois qu’il veut appliquer aux autres : ainsi le magnifique palais qu’il habite dans sa ville archiépiscopale, ses hôtels somptueux à Paris, doivent se fermer, à la citation que nous lui faisons, et lorsqu’il se sera décidé à descendre dans un petit logis, près de l’église, à n’avoir que des meubles de vil prix, une table pauvre, et qu’il soutiendra, selon le canon du saint concile de Carthage, sa dignite, par sa foi, son abstinence et sa charité, alors il aura toute la raison imaginable de forcer les autres à suivre un code qui deviendrait alors obligatoire pour tous ; mais avant tout, il doit, ainsi que les évêques, ses vénérables collègues, donner l’exemple et observer la loi pour l’appliquer aux autres fidèles.