Ce foible avantage est balancé par une multitude de fausses maximes qui n’ont pas peu contribué au déreglement de son siécle & du nôtre ; l’indulgence des parens à souffrir les galanteries d’une fille, la scandaleuse liberté que les maris accordent à leurs épouses, sont un fruit des Œuvres de Moliere. […] On dira que je ne rends pas assez de justice à la délicatesse de notre siécle ; on veut de la décence dans le maintien & dans les discours : la Scéne Françoise est aujourd’hui très-châtiée, on n’y souffre plus rien qui soit capable d’allarmer les oreilles chastes.