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4. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Il dit que le jeu, le bal et la comédie sont des choses indifférentes : mais il est visible qu’il ne parle ainsi que par une pure tolérance ; il tolère, il souffre ces sortes de plaisirs, mais il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le permet pas. […] En troisième lieu, dans le temps que j’étais à ce divertissement, plusieurs âmes souffraient les agonies de la mort. Un jour viendra que vous souffrirez comme elles, et lorsque vous serez dans ces agonies, il y aura des libertins qui seront dans la joie et dans le divertissement. […] S’il souffre que ceux qui sont capables de faire ces réflexions aillent au bal et à la comédie, il ne souffre pas la même chose aux autres.

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