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294. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Notre théatre connoît Dieu, mais pour l’insulter, non-seule dans un rôle impie qu’on ne devroit pas souffrir, comme le Gentilhomme du Festin de Pierre, le Mathan d’Athalie, &c. […] Ce Sibarite est couché sur des roses, mais ne peut souffrir une feuille pliée ; il ne peut souffrir les tableaux grossierement lascifs, parce qu’ils excitent rapidement & fortement plutôt l’emportement de la débauche que la douceur de la molesse ; il dédaigne un vin fameux, un ragoût épicé, qui brûle le palais, & jette dans l’yvresse, il lui faut quelque chose de moëlleux, qu’il savoure & avale sans effort.

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