/ 490
323. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Les Comédies ont pour sujet ordinaire, Tromperies, adultères, maquerellages, et toutes sortes de vilénies ; et par la représentation de feintes paillardises, incitent, voir enseignent à en commettre de vraies, selon le jugement de S. Cyprien, que nous verrons ci-après : l’Ecriture défend en termes exprèsEph. 5 ab , de nommer la paillardise, impureté, fol propos, plaisanterie ; ajoutant qu’il est déshonnête de dire les choses, que les infidèles font en cachette : Item nous exhorteEph. 4 ac , que nul propos infect, ne sorte de notre bouche, afin de ne contrister le S.  […] Profaner le nom de Dieu, en tant de sortes, donner tant de scandales, être cause de tant d’inconvénients, qui ont été remarqués1 en partie, et le seront encore ci-après ; n’y a-t-il point de tromperie en tout cela ? Ou de quelle sorte de tromperie parle cette objection : Un Prince terrien, qui aurait défendu le port des armes, sans exception, se contenterait-il d’un qui étant convaincu, d’y avoir contrevenu, répliquerait, que l’ordonnance ne se doit entendre, que de ceux qui portent les armes, pour assassiner leurs voisins ? […] et comment eût-il donc jamais pu croire, qu’il viendrait une sorte de Chrétiens, après lui, enflammés de même, ou de plus grand désir : Ecoutons l’exclamation qu’il fait au chapitre suivant, et nous l’appliquons, car il semble qu’il parle à nous. « O entendements insensés , dit-il Lib. 

/ 490