Tantôt c’est un prétendu Sylphe, qui d’intelligence avec la soubrette qu’il a gagnée, se déguise en fille de chambre, & rend indécemment toute sorte de services à sa maîtresse. […] Il est vrai qu’il ne la place qu’après le péché, & comme une suite du péché, ce qui y répand une sorte de contrepoison, & de sombres nuages sur le tableau ; au lieu que notre Auteur écarte avec soin toute idée de péché, pour tendre un piège plus dangereux sous un air d’innocence qui rassure & invite. […] Et après avoir lié l’amour avec des chaînes qui sont elles-mêmes de nouvelles armes pour lui, est-ce bien le maîtriser de lui donner sa main à baiser & lui faire toutes sortes d’agaceries, de l’enfermer chez soi au milieu d’une troupe de filles, comme dans un serrail ?