Que les conviez du monde s’engraissent de ses douceurs, le temps de nos festins, & de nos nopces n’est pas venu, nous ne pouvons nous mettre à table avec eux, non plus qu’eux avec nous ; pleurons lors qu’ils se réjoüissent, afin que nous nous réjoüissions quand ils commenceront à pleurer ; de peur que si nous nous réjoüissions à present avec eux, nous ne pleurions alors avec eux, & qu’une société passagere de plaisir ne soit suivie d’une communauté eternelle de malheur.