» Cela est juste, et je suis entièrement de l’avis de cet excellent historien, en ce temps, on ne raisonnait pas, on ne croyait pas profaner, on avait la foi, toute la foi : mais depuis ce temps, on a raisonné, et la raison du prince, la raison des législateurs, ont distingué, reconnu des profanations scandaleuses dans les représentations des mystères, et elles ont été défendues, d’une manière impérative ; mais depuis ce temps, on s’est reporté sur la propre législation ecclésiastique, et l’on a trouvé des canons des conciles, qui, depuis les premiers siècles, interdisent tous déguisements, toutes mascarades, non seulement aux gens d’Eglise, mais encore aux séculiers. […] Voici la traduction : Il est né, il est né, il est né aujourd’hui, le Seigneur qui efface les péchés du monde, que le Père, créateur de tout, a envoyé dans ce lieu d’exil, pour racheter sa créature et la rendre au paradis ; il n’a pas, il n’a pas, il n’a pas diminué ce qu’il était, en devenant ce qu’il n’était pas, mais en prenant l’enveloppe de chair (un corps), dans le palais (le sein) de la Vierge, comme l’époux sort de la chambre nuptiale, il est sorti du sein de sa mère ; la fleur de la branche de Jessé remplit les siècles de son fruit.