Et comme les monnayeurs, quand ils mêlent quelque autre matière avec l’or, disent, que c’est pour le rendre plus ferme et durable ; Aussi les hommes de ce siècle, tiennent que la parole de Dieu, plus désirable que l’or le plus affiné, ne se peut manier ni employer en l’usage commun, toute pure ; ains qu’il y faut mêler quelque peu de prudence humaine, pour la rendre propre à la pratique du monde, au cours du marché. […] Le Père des lumières, nous veuille éclairer par le flambeau de sa parole, adressant nos pas en ses voies ; à ce qu’au milieu des ténèbres, et confusions de ce siècle mauvais, nous y parachevions notre course sans achoppement, et que foulant aux pieds les vains plaisirs du monde, nous méditions assidument les joies1 Cor. … fg , que Dieu a apprêtées à ceux qui l’aiment.