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245. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Comment donc peut-on approuver ces Spectacles, où l’on voit paraître une fille parée de tous les atours qui la peuvent rendre agréable, au milieu d’une Salle magnifique, ou d’un Jardin de plaisance ; qui se croyant seule, quoiqu’elle soit en présence de trois ou quatre cens personnes, vient se soulager comme en secret d’une passion furieuse qu’elle a pour un jeune homme, et qui sans oublier les soupirs, les larmes, et toutes les marques de transport, exprime ce qu’elle souffre, de la manière la plus touchante ; tantôt s’en prend à Dieu, d’avoir fait des Lois qui lui paraissent si sévères ; tantôt murmure contre la modestie attachée à son sexe.

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