Il faudroit, suivant le même esprit, envelopper dans l’anathême les Fêtes publiques, les Concerts, les Bals, les Festins, & généralement toutes les Assemblées d’amusement & de plaisir, comme étant pour les deux sexes qui s’y trouvent réunis & confondus, une source de relâchement dans les devoirs, de dégoût pour la piété, de pensées vaines & trompeuses, & quelquefois de liaisons funestes à l’innocence & à l’honneur. […] Est-il extraordinaire que connoissant comme il faisoit, & mieux qu’homme de son tems, le vrai génie de la langue Françoise, ses beautés & ses délicatesses, il en ait revêtu sa Poésie, & que ses Acteurs de quelque âge, de quelque rang, de quelque sexe, de quelque nation qu’ils soient, parlent toujours le François le plus poli & le plus élégant ?