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180. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Je tâche à contenter ses vœux ; Et ce sont des plaisirs qu’on peut dans nos familles, Lorsqu’on a du bien, permettre aux jeunes filles. » Inspirer à la jeunesse les sentiments du monde, inviter un sexe fragile à la coquetterie, préconiser des plaisirs dont on doit l’éloigner, exhorter les parents à seconder ses intentions ; voilà ce qu’on appelle élévation de sentiments, grandes leçons, politesse. […] Mais le plus grand de tous, (et c’est ici la première réforme qu’il faudrait y faire) c’est la peinture si vive, si bien variée, que l’on y fait de l’amour cette passion funeste à tous les cœurs, à tous les sexes, à tous les âges. […] Il en est à peu près de même des jeunes personnes de l’autre sexe.

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