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55. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Ils m’aprendroient que d’abandonner ces Spectacles & ces Assemblées dans les premiers siécles de l’Eglise, c’estoit une marque de religion, mais une marque authentique ; & qu’en particulier ils ne blamoient pas seulement le Theatre parce que de leur temps il servoit à l’idolatrie & à la superstition, mais parce que c’estoit une école d’impureté. […] Je ne dis pas que ç’a été une Morale de perfection seulement & de pur conseil : il n’y a qu’a peser leurs termes & qu’a les prendre dans le sens le plus naturel & le plus commun : sur quel autre sujet se sont-ils expliquez avec plus de rigeur ?

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