« La femme est en effet le potage de l’homme ; Et quand un homme voit d’autres hommes parfois Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts, Il en montre aussitôt une colère extrême. » Comment pourra-t-on tourner du côté des mœurs, ou seulement excuser la cinquième scène du même acte, qu’il n’est pas indifférent de détailler un peu ? […] « Mais, ajoute-t-il, la Comédie n’excite pas seulement les passions, elle enseigne aussi le langage des passions, c’est-à-dire l’art de s’en exprimer, et de les faire paraître d’une manière agréable et ingénieuse, ce qui n’est pas un petit mal. […] D’ailleurs personne n’ignore la circonstance qui occasionna celui-ci, dans lequel l’Orateur crut pouvoir risquer un parallèle qui ne tirait point à conséquence, et où il s’en tint même au genre délibératif vis-à-vis de M. de la Chaussée, en disant seulement qu’il croyait qu’il lui « semblait par le bien qu’il avait entendu dire de ses Pièces, qu’elles pouvaient concourir au but que la Chaire se propose ». […] Il faut que M.F. n’ait pas lu ce Discours avec attention, ou qu’il ait été aveuglé par un préjugé bien violent ; s’il l’eût seulement examiné d’un œil indifférent, il l’aurait trouvé absolument opposé à ses intérêts ; et il se serait bien gardé de dire que, c’« est tout ce qu’un esprit sage et orné peut produire de plus équitable ». […] On voit seulement qu’il nous a fait entendre dans sa Lettre sur les Romans, que l’allégorie, que l’ironie même sont permises.