Quand on s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceux qui s’en servent, souvent on fait un bon usage de ces choses, souvent aussi on en fait un mauvais ; c’est pourquoi quand Tertullien et les autres Pères ont comparé le désir déréglé de l’or et de l’argent avec le plaisir de la Comédie, et qu’ils ont condamné l’un et l’autre, ils n’ont pas supposé pour cela, que comme on peut se servir bien de l’or et de l’argent, on peut en faire de même de la Comédie dans la pratique. […] Tertullien dans son Livre des Spectacles les condamne dans plusieurs endroits par des raisons si particulières, que l’on peut s’en servir tant pour condamner les Comédies d’aujourd’hui, que pour répondre aux raisons de ceux qui en entreprendraient la défense. […] Saint Clément représente en détail quelques maux auxquels les Spectacles donnent lieu28. « C’est dans ces Assemblées, dit ce Père, où les personnes de différents sexes se trouvent, et où les hommes et les femmes s’accoutumant à se regarder trop librement, donnent lieu à des mouvements et à des désirs qui ne servent qu’à irriter davantage la concupiscence ; le loisir qu’ils prennent pour se donner un divertissement qui leur doit servir de relâche, est une occasion qui augmente en eux le feu des passions. […] Et page 224, en parlant de ceux qui sont exclus des Ordres, il met ceux qui servent aux Théâtres ; savoir les Bouffons, les Bateleurs, les Comédiens, les Farceurs. […] Can. 129 [Codex des Canons d’Afrique, canon 129] « Servi ad accusationem non admittantur...