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33. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18

Vous dites que ces représentations des passions agréables, « et les paroles de passions dont on se sert dans la comédie » ne les excitent qu’indirectement, « par hasard, et par accident, comme vous parlez ; et que ce n’est pas leur nature de les exciter »Pag. 46-47 [« Lettre d’un théologien », page 47]. […] Ainsi tout le dessein d’un poète, toute la fin de son travail, c’est qu’on soit comme son Héros épris des belles personnes, qu’on les serve comme des divinités ; en un mot qu’on leur sacrifie tout, si ce n’est peut-être la gloire, dont l’amour est plus dangereux que celui de la beauté même. […] On dit, et c’est encore une objection de notre Auteur, « que l’Histoire, qui est si grave et si sérieuse, se sert de paroles qui excitent les passions  »Pag.47 [« Lettre d’un théologien », page 47].

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