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21. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Quelque soit le motif qui détermine à s’en servir, il faut qu’il ait une grande liaison avec l’ariette qu’il précède, tant par ses paroles que par sa mélodie. […] Comme le Vaudeville ne se trouve guères qu’à la fin des Comédies d’un Acte, je serai tenté de croire qu’on s’en sert encore afin d’allonger un peu le Drame, & pour faire oublier la petitesse de son action. […] Il est absurde de faire chanter tout-à-coup des gens qui ne se sont servis que de la parole pendant tout le cours de l’action. Encore si on leur prêtait toujours un juste sujet de joye, ou qu’on amenât une fête avec adresse ; il serait alors plus naturel de les voir chanter : mais la plus-part des Poètes sont-ils bien attentifs à se servir de ce moyen ? […] Plusieurs choses concernant le Poète, servent encore à la perfectionner.

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