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120. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Ils ont beau affecter la joie, la décence, la fierté ; ils n’en sentent pas moins le crime & le vuide ; leurs chagrins & leurs remords ne sont pas moins amers ; à leurs yeux même le ris est une folie, le plaisir un songe : Risum reputavi errorem, & gaudio dixi quid frustra decipis. […] Votre ivresse sera si profonde que vous ne sentirez ni la violence qu’on vous fera, ni les coups qu’on vous donnera : Verberabunt, & non senties. 23. 33. […] Mais de quels mouvemens dans son cœur excités Sentira-t-elle alors tous ses sens agités ? […] Si la sensibilité lui permit quelque foiblesse (on sent ce que c’est dans une Actrice qu’une sensibilité qui permet des foiblesses ; mais quel jargon !

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