Il ne sert de rien de répondre qu’on n’est occupé que du chant et du spectacle, sans songer aux sens des paroles ni aux sentiments qu’elles expriment : car c’est précisément le danger que pendant qu’on est enchanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, les sentiments s’insinuent sans qu’on y pense, et plaisent sans être aperçus. […] Et tout cela n’était point l’effet d’un moyen prémédité, c’était celui de la grandeur des sentiments et de l’élévation des idées, qui cherchaient, par des accents proportionnés, à se faire un langage digne d’elles.