A deux cens lieues de son pays, elle entre par curiosité dans une Eglise, démêle la voix de son amant parmi les Religieux qui chantent, et se fait Religieux pour vivre avec lui : « … Près de lui je vivrai, L'air qui vient l'animer, je le respirerai. » Bien plus, pour le séduire, si elle peut, et s'enfuir avec lui : « Je conçois le projet d'enlever à son Dieu Une âme qu'il semblait échauffer de son feu. » Une hypocrite sans religion, sans pudeur, qui se joue des choses les plus saintes, et persévère jusqu'à la mort dans ses sacrilèges : « C'était d'un homme, ô Dieu, que j'encensais l'image, … Il n'était point d'autre Dieu pour mon cœur. » Un personnage si méprisable peut-il intéresser personne, inspirer ni amour ni pitié ?