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129. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

« Si nous avons, dit-il, quelque mouvement de charité, s’il se trouve en nous quelque sentiment de bonté, et si nous portons dans nos cœurs quelque désir pour le bien éternel de nos frères, faisons tous nos efforts pour retenir ceux qui courent dans la voie de perdition, qui se laissent entraîner dans l’abîme, et qui semblent se hâter pour être bientôt dans les tourments de l’Enfer. » « Si qua sunt ergo viscera pietatis in nobis, si qua est in nobis contemplatio humanitatis, si qua nos habet fraternæ salutis affectio, abstrahamus eos qui sic ad perditionem currunt, trahuntur ad barathra, festini sunt ad gehennam. » Chrysol. […] Celui qui délivre son frère d’un si grand péril, se rend digne d’une récompense éternelle ; et celui qui néglige de l’aider, ne peut être que coupable devant Dieu ; parce que, comme dit saint Ambroise, celui qui pouvant empêcher le mal, ne l’empêche pas par négligence, sert à rendre plus hardi celui qui le commet, et participe par conséquent à son péché ; et celui-là semble commettre une mauvaise action, qui pouvant la défendre la souffre sans rien dire par lâcheté de cœur, et par défaut de zèle.

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