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125. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

N’est-il pas vrai qu’il semblait n’y avoir plus rien à craindre pour S. […] Mais celui du saint homme Job me semble encore plus fort pour prouver cette vérité : c’est un homme qui tenait le rang d’un prince dans son pays, comblé de richesses, d’honneurs, d’amis, et d’autorité, au au milieu d’une famille la plus heureuse qui fût au monde, par le moyen du nombre des Enfants bien nés et bien faits, que Dieu lui avait donnés. […] Avouez que voilà un esprit bien affligé et bien accablé de douleur, son corps ne l’est pas moins, un ulcère le couvre tout entier, ses douleurs et l’infection semblaient le devoir garantir des insultes de la chair ; cependant il s’y fie si peu, que pour s’en défendre au milieu de sa misère, il fait une convention secrète avec ses yeux, de leur donner quelque liberté, à condition qu’ils ne regarderaient jamais ni femme, ni Fille, afin de conserver la pureté de son cœur. […] Votre sexe semble avoir eu plus de part à la Croix de Jésus-Christ, qu’a sa gloire ; car on a vu trois Marie sur le Calvaire, et on n’en a pas vu une seule sur le Thabor avec les Apôtres.

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