Un homme d’esprit, rédacteur d’un journal3, en parlant de l’ouvrage intitulé des Comédiens et du Clergé, s’exprime ainsi : « Voilà des mots comme disait Fontenelle, qui hurlent d’effroi de se trouver ensemble. » Puis le journaliste ajoute : « Et pourtant ils ne sont pas aussi étrangers l’un à l’autre qu’on le pense. » L’éloquent Mirabeau, d’après Fontenelle sans doute, disait aussi que certaines expressions, hurlaient d’effroi, de se trouver accolées les unes aux autres. […] Il faut avouer que de pareils mots, jésuites et Henri IV, hurlent d’effroi de se trouver ensemble. […] doivent-ils, enfin, se trouver condamnés à sanctionner de leur présence l’anarchie, la rébellion, la vengeance, les massacres et les assassinats qui accablent aujourd’hui la malheureuse péninsule4 ? […] Il faut bien en convenir, ces dénominations si respectables hurlent d’effroi de se trouver en si mauvaise compagnie. […] Le pouvoir absolu, ennemi irréconciliable de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des peuples, est nécessairement basé sur l’immoralité politique et se trouve dans un état perpétuel de fausseté et de mauvaise foi.