Et en répondant à l’exemple de David qui a dansé devant l’Arche ; il dit, que cet exemple ne favorise en rien les Chrétiens qui assistent au Théâtre : « Nihil adjuvat in theatro sedentes Christianos fideles », parce que dans la danse de David il n’y a rien de honteux, ni qui ressente la licence des scènes et des fables grecques. […] Le Cardinal de Richelieu avait cru que ces conditions était compatibles avec les divertissements qu’on cherche à la Comédie : mais l’expérience a fait voir le contraire ; la Scène depuis ce temps-là n’a point changé de face, on a représenté depuis comme auparavant des Pièces purement Comiques, on a joué des farces, on a dansé des ballets, les décorations ont été également pompeuses, les Acteurs et les Actrices ont paru avec les mêmes airs et les mêmes ajustements, les passions les plus vives et les plus piquantes, ont éclaté dans les Pièces les plus sérieuses ; et quand on pense dire son sentiment là-dessus, on répond que sans tout cela les Acteurs et les Spectateurs se morfondraient également au Théâtre, tant il est vrai que la Comédie sera toujours Comédie, et les Comédiens toujours Comédiens, c’est-à-dire, toujours infâmes. […] C’est ici la dernière Scène de la Pièce de notre Docteur, qui n’est pas moins abondante en paradoxes que les précédentes.