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308. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Nous avouons, disent nos Réformateurs, qu’ils n’osent ouvertement rien dire d’impie, ni faire sur la Scène les infamies qui s’y commettaient autrefois ; mais il reste toujours quelque chose de cette première corruption déguisée sous de plus beaux noms. […] Nous avons vu des Génies excellents dans le Sérieux, qui, pour ainsi dire, n’étaient bons à autre chose ; d’autres merveilleux pour le Comique, qui ne pouvaient faire une Scène Sérieuse : mais vous passez du Sérieux au Comique, du Comique à la Morale, de la Morale à la Poésie Lyrique sans être étranger en aucun endroit ; et dans quelque genre que vous écriviez, c’est toujours celui qui vous est propre. […] On en conclut que, s’il avait dérogé eu paraissant sur la scène, il n’y aurait pas eu lieu de lui accorder ce délai. […] Il y était spécifié que les personnes appartenant à la noblesse pourraient monter sur cette nouvelle scène sans déroger.

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