Jamais Corneille ne sera un livre classique, je ne dis pas au Collège, où personne ne s’est avisé de le donner à la jeunesse ; mais même au Théatre, à cinq ou six pieces près qu’on joue quelque fois, les Comédiens même ne savent pas le nom de ses ouvrages. […] Ce n’est que faute d’esprit qu’on ne sait rien voiler, qu’on voile mal, qu’on descend aux équivoques beaucoup plus méprisables que les nudités gauloises don notre délicatesse rougit. […] Est-il fort intéressant pour Athenes, qu’on rende parfaitement sur la scene Priam, Ulisse, Philoctete, tandis que personne ne sait être citoyen dans la place publique, ni magistrat dans l’aréopage ?