M on amie, mon aimable sœur… Je n’ose te le demander… mais je voudrais pourtant bien le savoir… Quoi ! […] Encore, si je te savais tranquille ! […] Qu’a dit monsieur D’Alzan, en les revoyant : je me le représente prenant tantôt le petit D’Alzan, & tantôt ma Sophie ; leur partageant ses caresses… Sais-tu que la petite friponne aime son oncle plus que sa mère ? […] Point de reproches, point de réprimandes point d’humeur ; tout cela est banni de mon plan Je sais quelle est votre attention à ne pas quitter, lorsqu’on l’abandonne, une Nièce qui vous est chère ; c’est une suite de votre tendresse pour elle : mais je vous engage, dans les circonstances présentes, à lui laisser la liberté de la solitude, elle en a besoin ; à ne rien dire dans les entretiens que vous aurez devant elle avec monsieur D’Alzan, qui puisse augmenter ses inquiétudes ; il faut au contraire les dissiper.