/ 611
397. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Le Conseil de conscience soussigné, estime que les demandes de l’exposé dépendent d’une principale, qui est de savoir si la Comédie est une chose permise ou non ? […] Je crois, ajoute-t-il, qu’ils ne savent pas que l’Orchestre où tous ces spectacles lascifs se voient fréquemment, est comme une école publique d’incontinence pour tous ceux qui y vont avec tant d’empressement ». […] » Après cela on ne sait pas comment on peut avancer, comme on a fait, que saint Charles n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que lorsqu’ils la représentent aux jours de Fêtes et aux heures du Service divin. […] Et page 224, en parlant de ceux qui sont exclus des Ordres, il met ceux qui servent aux Théâtres ; savoir les Bouffons, les Bateleurs, les Comédiens, les Farceurs. […] Le Rituel d’Alet de l’année 1667, page 74, rejette de la Communion ceux que l’on sait publiquement être indignes, comme sont les excommuniés, les interdits, les infâmes ; par exemple, les Comédiens, les Farceurs et Bateleurs jusqu’à ce qu’ils aient fait pénitence et réparé le scandale.

/ 611