La fermentation passe du sang dans les écrits qui échappent ensuite. […] Avez-vous toujours attendu le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les hommes ces yeux qui verraient si bien, si l’esprit, les connaissances et la réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ? […] La nature barbare lui avait refusé ce principe de joie, de sociabilité, d’aménité, de justice, que nous nommons santé, et qui, confondu avec notre sang, coule avec lui dans nos veines. Toutes les qualités qui ne dépendent pas de la qualité du sang, il les avait ; droiture, fermeté, esprit, force, pénétration, goût, profondeur, philosophie. […] L’agitation de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sourd à sa voix : des maximes barbares ont prévalu sur des idées naturelles, et cela arrivera toutes les fois que l’on fuira la beauté….