C’est par l’artifice du démon que des choses saintes sont devenues criminelles : « Diabolo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » La raison et la pudeur le défendraient, si l’Ecriture ne le défendait pas. […] est-il bien saint, s’il prend plaisir à s’occuper des actions criminelles ? […] Qu’y trouvez-vous, lui dit-il, qui vaille mieux que les livres saints ? […] Qu’on juge par ces traits des saintes assemblées du théâtre. […] Sont-ce les Comédiens par leurs jeux, ou les Saints par leurs prières, qui ont fléchi la divine miséricorde, et nous ont obtenu la grâce, quand nous ne méritions que des châtiments ?