Mais ce qui paroît plus étrange encore, c’est que l’homme qui écrit pour préserver ses lecteurs de ces écueils, les envoie tous au théâtre comme à l’école des mœurs où l’on trouve des leçons continuelles de sagesse. […] L’école des mœurs, des leçons de sagesse ! […] Maintenez, approfondissez même ce caractère d’ignominie que la sagesse de nos ancêtres sembloit leur avoir ineffaçablement imprimé, et qui s’affoiblit tous les jours par le rapport de leurs mœurs avec les mœurs générales…. […] Long-temps après cette brillante époque de la sagesse romaine, on ne voyoit encore d’autre espèce de baladins, que des chansonniers dont Thespis avoit donné le modéle en Grèce, qui, montés sur des chariots chantoient des vaudevilles, en se barbouillant la physionomie de choses très-peu appétissantes.