L’un est un lieu de délices, l’autre le séjour de la douleur, mais aussi est-il l’école de la sagesse ; celui qui auparavant bouffi d’orgueil, affamé de richesses, daignoit à peine parler au peuple, devenu humble & traitable, comme si le feu pénétrant dans son ame en eût amolli la dureté, l’adversité l’a changé, il est devenu propre à tout. Tout au théatre est opposé à la sagesse, le ris dissolu, la pompe diabolique, la dissipation, la perte du temps, l’aliment de la concupiscence, les préparatifs du péché, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’école du péché, l’aiguillon de l’intempérance, l’exhortation à l’impureté, l’exemple, l’occasion, la facilité de la dissolution. […] là se trouve l’humilité de l’ame, l’exhortation à la sagesse, le mépris des vanités du monde ; la crainte, comme un précepteur qui instruit un enfant, nous forme à tous nos devoirs.