La femme galante dont le Sage fait le portrait, tient ouvertement ce langage : inebriamur uberibus . […] Elle l’est encore dans l’ordre moral aux yeux du Chrétien & du Sage, même dans la plus grande beauté, chacun de ses cheveux, chacune de ses graces, par le poison du plaisir qu’il répand dans le cœur, est un vrai serpent qui porte le coup mortel dans l’ame. […] Ce poison est funeste aux Dieux mêmes qui en sont épris, c’est-à-dire, aux plus grands hommes, aux plus sages, aux plus vertueux.