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1. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Les hommes peuvent être sages sans se croire malheureux, et les spectacles destinés à leur enseigner la morale en les amusant, ne doivent pas servir à les faire douter de leur félicité. […] Si par un homme sans passions, vous entendez un sage incapable d’aucun excès, dont tous les désirs sont subordonnés à la raison, ce n’est pas un homme sans passions. […] On le serait donc à proscrire l’Evangile, parce que depuis le temps qu’on le prêche aux hommes on ne les a pas encore rendus tous sages, vertueux et bons Chrétiens. […] « Non, direz-vous en style Clinique, il convient d’être seul de son parti, quand on est seul raisonnable » : j’en conviens, mais quand le Public est sage, il est beau sans doute d’être de l’avis du Public. […] , p. 64-65 : « Lelio - Arlequin n’est qu’un Sauvage ; mais sa raison toute simple lui suggère un conseil digne de sortir de la bouche des plus sages.

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